Afrique, poubelle de l'Occident
"Les marques de fast fashion prétendent avoir une approche circulaire, mais la réalité prouve qu’il s’agit d’un mythe. Nulle part leur échec n’est plus flagrant que dans les pays où leurs articles bon marché terminent leur courte vie, jetés et brûlés dans d’immenses décharges à ciel ouvert, le long des rivières ou de la mer, avec de graves conséquences pour la population locale et l’environnement." - Reportage : l’Afrique, dépotoir de la fast fashion, GreenPeace
🌍 Fast Fashion : Comment l’Occident Transforme l’Afrique en Décharge Textile
La fast fashion, en plus de son impact social et écologique direct, génère une catastrophe environnementale mondiale. L’un des aspects les plus invisibilisés est l’exportation massive de vêtements usagés et invendables vers l’Afrique. Présentés comme des "dons" ou du "recyclage", ces envois sont en réalité un moyen pour l’Occident de se débarrasser de ses déchets textiles, au détriment des pays destinataires. C'est notamment le cas pour les sociétés : Relais, La Croix Rouge.
📦 1. L’Exportation de déchets textiles
Chaque année, des millions de tonnes de vêtements d’occasion sont envoyés en Afrique, notamment au Ghana, Kenya, Nigeria et Sénégal.
Ces vêtements proviennent de plusieurs sources :
Les dons de particuliers (via des associations et friperies).
Les invendus des marques de fast fashion (Zara, H&M, Shein…).
Les vêtements jetés dans les bornes de collecte (HUMANA, Le Relais, etc.).
La Chine, le Royaume-Uni, l'UE, les États-Unis et la Corée du Sud comptent parmi les principaux exportateurs de vêtements usagés vers l'Afrique.
Ces vêtements proviennent de plusieurs sources :
Les dons de particuliers (via des associations et friperies).
Les invendus des marques de fast fashion (Zara, H&M, Shein…).
Les vêtements jetés dans les bornes de collecte (HUMANA, Le Relais, etc.).
🚨 Problème : la qualité des vêtements a drastiquement baissé.
La fast fashion produit des vêtements mal conçus, faits de matières synthétiques qui s’abîment en quelques lavages.
Résultat : 40% des vêtements envoyés en Afrique sont directement invendables.
Ces vêtements de mauvaise qualité saturent les marchés locaux et finissent à la poubelle.
La Chine, le Royaume-Uni, l'UE, les États-Unis et la Corée du Sud comptent parmi les principaux exportateurs de vêtements usagés vers l'Afrique.
🏭 2. Une Pollution Massivement Externalisée
"Mitumba" est un terme swahili, signifiant littéralement « ballots », utilisé pour désigner les paquets de vêtements usagés emballés dans du plastique et donnés par les habitants des pays riches.
🇬🇭 Le Ghana et le marché de Kantamanto
Le marché de Kantamanto, à Accra (Ghana), est l’un des plus grands centres de revente de vêtements d’occasion au monde.
Chaque semaine, 15 millions de vêtements d’occasion arrivent dans le pays.
40% finissent en décharge ou brûlés faute d’acheteurs.
Les plages et rivières sont recouvertes de textiles en décomposition, notamment sur les côtes d’Accra.
Chaque semaine, 15 millions de vêtements d’occasion arrivent dans le pays.
40% finissent en décharge ou brûlés faute d’acheteurs.
Les plages et rivières sont recouvertes de textiles en décomposition, notamment sur les côtes d’Accra.
🇰🇪 Le Kenya et la rivière Nairobi
À Nairobi, la rivière est devenue une décharge textile à ciel ouvert.
Des tonnes de vêtements se retrouvent dans l’eau, empoisonnant l’environnement et les populations.
Ces textiles sont principalement en polyester et autres fibres synthétiques, qui mettent des centaines d’années à se dégrader.
À Nairobi, la rivière est devenue une décharge textile à ciel ouvert.
Des tonnes de vêtements se retrouvent dans l’eau, empoisonnant l’environnement et les populations.
Ces textiles sont principalement en polyester et autres fibres synthétiques, qui mettent des centaines d’années à se dégrader.
🤯 3. La Destruction des Industries Locales
Avant l’arrivée massive des vêtements d’occasion, plusieurs pays africains avaient une industrie textile locale solide.
Autrefois, l’Afrique de l’Ouest produisait ses propres tissus et vêtements (ex : bogolan, wax, bazin).
Mais avec l’afflux de vêtements ultra-low cost, les artisans et entreprises textiles ne peuvent plus rivaliser.
Fermeture des usines et disparition des savoir-faire.
Dépendance économique accrue vis-à-vis des importations étrangères.
Appauvrissement des travailleurs locaux.
Autrefois, l’Afrique de l’Ouest produisait ses propres tissus et vêtements (ex : bogolan, wax, bazin).
Mais avec l’afflux de vêtements ultra-low cost, les artisans et entreprises textiles ne peuvent plus rivaliser.
Résultat :
Fermeture des usines et disparition des savoir-faire.
Dépendance économique accrue vis-à-vis des importations étrangères.
Appauvrissement des travailleurs locaux.
🌍 Ce n’est pas un "don", c’est une forme de néo-colonialisme économique.
Les pays africains ne reçoivent pas ces vêtements comme une aide, mais comme un fardeau qu’ils doivent gérer sans infrastructures adaptées.
♻ 4. L’Hypocrisie du "Recyclage" Occidental
Les grandes marques et consommateurs occidentaux se déculpabilisent en envoyant ces vêtements sous couvert d’initiatives solidaires.
💚 Les marques pratiquent le "greenwashing"
H&M et Zara proposent des bacs de collecte en magasin sous prétexte de recyclage.
En réalité, moins de 1% des textiles sont réellement recyclés en nouveaux vêtements.
Le reste est exporté ou jeté.
👍Les consommateurs pensent "bien faire" en donnant leurs vêtements
En vérité, ces vêtements finissent surchargés dans des circuits où ils deviennent des déchets ingérables.
Donner un vêtement de mauvaise qualité ne prolonge pas sa durée de vie, il prolonge juste son parcours vers une décharge.
🚀 5. Quelles alternatives ?
🌿 Mieux consommer pour réduire l’impact de la fast fashion
✅ Privilégier la seconde main (friperies, échange, upcycling).
✅ Acheter moins, mais mieux (marques éthiques, vêtements durables).
🌍 Soutenir les initiatives locales et le commerce équitable
✅ Encourager les créateurs et artisans locaux.
✅ Valoriser les tissus traditionnels et les productions locales.
♻ Se responsabiliser sur le recyclage des vêtements
✅ Avant de donner, se poser la question : est-ce vraiment portable par quelqu’un d’autre ?
✅ Réparer, transformer, upcycler au lieu de jeter.
✅ Privilégier les associations locales qui redistribuent sur place.
🎯 Conclusion : Repenser notre consommationn
La fast fashion n’est pas seulement un problème environnemental, c’est aussi une injustice sociale et économique. Loin d’être un "don", l’envoi massif de vêtements d’occasion en Afrique est une manière pour l’Occident d’exporter sa surconsommation et sa pollution.
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